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Filière équipements auto : des rampes de carburant au cœur de la transition

  • Photo du rédacteur: Elodie Colin-Petit
    Elodie Colin-Petit
  • 26 sept.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 3 oct.

La rampe de carburant haute pression n’apparaît jamais dans les catalogues grand public. Pourtant, c’est un organe stratégique : elle conditionne l’atomisation, la précision d’injection et donc le rendement, les émissions et la fiabilité du moteur. Alors que le Diesel décline et que l’essence à injection directe et les hybrides progressent, les exigences sur la qualité, la traçabilité et les essais pression/étanchéité s’intensifient. Dans ce contexte, un site industriel à Compiègne illustre bien la bascule technologique des rampes Diesel vers des rampes essence haute pression.


Quelques repères chiffrés

En 2024, les immatriculations neuves dans l’UE ont progressé de 0,8 % pour atteindre environ 10,6 millions. Par motorisation, l’essence conserve 33,3 % de part, l’hybride atteint 30,9 %, l’électrique batterie 13,6 % et le Diesel recule à 11,9 % (ACEA, 21 janvier 2025). En France, la part du Diesel dans le neuf tombe à 7,2 % en 2024, tandis que l’essence hybride non rechargeable devient dominante à 33,4 % (SDES, février 2025).  Côté régulation, l’UE impose dès le 1er janvier 2025 une baisse moyenne de –15 % des émissions de CO₂ des voitures neuves par rapport aux cibles 2021 (règlement 2019/631). IIGCC Euro 7 est publié (règlement UE 2024/1257) et introduit, entre autres, des exigences sur les freins/pneus et des seuils révisés d’émissions ; pour les voitures/vans, l’application est prévue à partir du 29 novembre 2026 pour les nouveaux types et du 29 novembre 2027 pour tous les nouveaux véhicules (InterRegs, d’après JOUE). Enfin, les équipementiers emploient 1,7 million de personnes dans l’UE, illustrant le poids du tissu fournisseurs dans la compétitivité continentale (CLEPA).


Enjeux pour les fabricants de rampes et systèmes d’injection

  • Bascule Diesel → GDI/hybride, avec contraintes particules essence et gestion de la pulsation/pression.

  • Conformité IATF 16949 et outillage qualité (APQP/PPAP, MSA, SPC, PPM) sous audits clients.

  • Pression coûts (énergie, inox/alliages, usinage de précision, traitements) et maîtrise des procédés critiques : formage/usinage tube, soudure laser/brasure, propreté, épreuves pression/étanchéité, contrôle à 100 %.

  • Fiabilité supply/OTD dans un marché volatil, tout en préparant Euro 7 et les objectifs CO₂.


Ce que j’apporte concrètement (OEM, Tier-1, Tier-2)

  • Conseil stratégique et renfort opérationnel, combinés.

  • Structuration du développement commercial B2B : segmentation constructeurs/systémiers, offres “série + services” , argumentaires ROI/qualité lisibles pour achats et ingénierie.

  • Liaison production – méthodes – qualité – commerce grâce à un S&OP léger et des jalons clairs devis → protos → PPAP → SOP.

  • Mise en lisibilité des offres techniques (tolérances, capabilité Cp/Cpk, contrôles, capex). Fiabilisation de la promesse client avec des KPI simples : OTD, PPM, scrap, temps de cycle, taux de right-first-time.


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Sources de l'article

ACEA, « New car registrations: +0.8% in 2024; battery-electric 13.6% market share », 21 janvier 2025. ACEA

– SDES (MTE), « Immatriculations des voitures particulières en 2024 », 24 février 2025. Statistiques Développement Durable

– Commission européenne, « CO₂ performance standards for cars and vans (Reg. 2019/631) », consulté 2025 (résumé : –15 % dès 2025). Climate Action+1

– Règlement (UE) 2024/1257 dit Euro 7 (JOUE) + synthèse InterRegs, 2024–2025. EUR-Lex+1

– CLEPA, « Industry at a glance » (1,7 M d’emplois), consulté 2025. CLEPA

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