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Emballages souples alimentaires : où se joue la différence en 2025

  • Photo du rédacteur: Elodie Colin-Petit
    Elodie Colin-Petit
  • 7 oct.
  • 3 min de lecture


Du bel habillage à la performance industrielle multi-sites


Dans l’emballage souple (films, sachets, sleeves, étiquettes), la valeur ne se limite plus au rendu visuel. Elle se crée quand création, conformité, impression/lamination, plan matières et logistique s’alignent pour livrer à date, sans frictions, avec des preuves documentaires irréprochables. Les acteurs capables d’orchestrer cet ensemble à l’échelle d’un réseau d’usines prennent l’avantage durable.



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Trois enjeux qui font la décision


  1. Conformité et preuves côté contact alimentaire

    Au-delà des performances produit, les acheteurs attendent un dossier clair : cadre européen des matériaux au contact (1935/2004), bonnes pratiques de fabrication (2023/2006), exigences spécifiques plastiques (10/2011) et lignes directrices encres/vernissages (EuPIA). Un système de preuves lisible (déclarations de conformité, traçabilité lots, contrôles) sécurise audits et référencements.


  2. Éco-conception pragmatique et étiquetage de tri

    Le nouveau règlement européen sur les emballages (PPWR, 2025/40) fixe le cap : recyclabilité, réduction des impacts et harmonisation prochaine des marquages. En France, l’Info-tri reste exigée à date, malgré le contentieux européen en cours ; elle doit donc être intégrée proprement dans les artworks et fiches pays.


  3. Continuité industrielle et agilité saisonnière

    Fromageries et MDD attendent des volumes sûrs lors des pics (fêtes, export). L’avantage vient d’un plan matières verrouillé, d’empreintes standardisées (plateformes), d’un pilotage multi-usines et d’un service réactif. Les opérations de croissance externe récentes dans l’écosystème emballage laitier (ex. intégration d’un spécialiste historique du packaging fromage et d’un acteur films techniques) illustrent cette logique d’assise industrielle et de back-up.



Pourquoi l’écosystème compte autant que le produit


La différence se joue dans l’articulation : prépresse/couleur, choix structures & vernis, achats et alternatives validées, essais clients, jalons (BAT → présérie → montée en cadence), qualité documentaire, puis logistique et service. Un enchaînement clair rend la performance prévisible sur l’ensemble des sites et des gammes.



Ce que j’apporte

Format temps partagé dès ½ j/sem. pour transformer une offre d’emballages souples en résultats visibles chez les industriels et les artisans :


  • Business development (acquisition clients et croissance comptes)

    • Ciblage et priorisation: segmentation par familles de produits/applications, liste cible 50–100 comptes (industriels, MDD, co-packers, artisans), scoring d’opportunités.

    • Accès comptes: séquences d’approche 5 touches (email/téléphone/LinkedIn), scripts par douleur client, kits “preuve” (avant/après, ROI, délais tenus).

    • Pilotes encadrés: protocole d’essai chez 3–5 clients (critères d’acceptation, calendrier, responsabilités), bilan chiffré et offre de déploiement.

    • Développement réseau: accords commerciaux avec distributeurs/partenaires (conditions, exclusivités, objectifs, plan d’animation).

    • Gestion du pipeline: mise en place d’un CRM simple, étapes standardisées (qualification → devis → essai → déploiement), rituel hebdo pipeline

    • KPI BD: rendez-vous qualifiés/mois, taux de conversion par étape, durée de cycle, CA signé et récurrent, taille moyenne des deals.


  • Opérations commerciales (offre, prix, service)

    • Architecture d’offre “plateformes”: 3–5 empreintes standards + options (finitions, structures, délais), catalogue clair par segment.

    • Pricing et conditions: grilles par plateforme, mécanisme d’indexation matières, bundles produit+service (BAT express, fast-track, stock de sécurité).

    • Dossier de vente “complet et simple”: fiches produit, délais standard, engagements de service (SLA), tableau comparatif TCO et conditions commerciales.


  • Pilotage de projets (PMO light, multi-sites)

    • Plan directeur de déploiement: WBS, jalons, responsabilités (RACI), chemin critique de l’offre au bon de livraison.

    • Gouvernance artworks: process 5 étapes (brief → BAT → présérie → validation → lancement), trames de contrôle (mentions, Info-tri), versionning.

    • S&OP 13 semaines: prévisions, stocks de sécurité, sécurisation matières et alternatives, plan de capacité par site.

  • • Qualité & conformité: bibliothèque de preuves (déclarations, certificats), check-lists contrôle, traçabilité des lots et dossiers clients.

    • KPI projet: OTIF, délai moyen commande→livraison, “BAT du premier coup”, ppm réclamations, écart prévisions/réalisé, disponibilité matière, respect des jalons.



À retenir

La préférence ne se gagne plus uniquement avec une belle impression. Elle se gagne avec un système maîtrisé : conformité prouvée, éco-conception crédible, continuité industrielle multi-sites et service tangible. Les acteurs qui rendent ce système lisible et réplicable prennent des points de marge et des parts de marché.



Passer de l’intention à l’exécution


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Sources de l'article

Cadre UE matériaux au contact : règlement (CE) 1935/2004 ; GMP 2023/2006 ; plastiques 10/2011 ; lignes directrices EuPIA encres/vernissages. PPWR (règlement UE 2025/40) — objectifs recyclabilité/étiquetage harmonisé ; page Commission « packaging waste ». EUR-Lex+1

Info-tri/Triman en France : guide CITEO ; procédure EU contre la France (situation au 17–21 juillet 2025). CITEO+2European Commission+2

Consolidation fromagère/films techniques : acquisitions annoncées début 2024 (renforcement position fromage, 10 sites/≈87 M€ CA). ALL4PACK+2printindustry.news+2

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