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Chaudronnerie & structures métalliques : où se joue l’avantage en 2025

  • Photo du rédacteur: Elodie Colin-Petit
    Elodie Colin-Petit
  • 19 sept.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 3 oct.


Un contexte industriel qui demande de la tenue


Après un passage à vide au printemps, la production manufacturière française a nettement rebondi en début d’été 2025, signe d’une demande toujours présente mais heurtée. Les derniers chiffres de l’Insee montrent un mouvement en dents de scie, avec un recul en mai puis un rebond marqué en juin. Dans ce climat, les donneurs d’ordres attendent des fabricants de structures métalliques et de chaudronnerie moins d’effets d’annonce et plus d’adhérence : devis tenus, jalons réalistes, mise en service au bon moment.



Le triptyque qui fait gagner : conformité, cadence, traçabilité


La pression réglementaire ne faiblit pas, et elle s’est même précisée. Sur les bacs de rétention et stockages de liquides, les textes exigent des capacités minimales et des dispositifs anti-pollution robustes ; l’Arrêté du 24 avril 2017 et l’héritage des prescriptions ICPE encadrent clairement les volumes et l’ingénierie attendus. Dans l’agroalimentaire, les trémies, goulottes, vis et gaines au contact denrées doivent respecter le cadre européen (CE 1935/2004) et les bonnes pratiques fabricants. Autrement dit : pas de place pour l’approximation ; il faut documenter et prouver. Les meilleurs industriels y ajoutent une traçabilité simple (matières, plans, certificats) qui rassure le client et accélère les validations.



Des marchés voisins et complémentaires


2024 a été une année record de raccordements photovoltaïques en France, portée par l’autoconsommation et les projets toitures/ombrières. Pour un chaudronnier/monteur, ces gisements signifient châssis, supports, passerelles, garde-corps, gaines… à condition de tenir la séquence ingénierie → achats → pose → PV sans rupture. Côté agro et industries de process, la demande reste solide pour les trémies inox, bennes, bacs, et conduits : la qualité matière et la finition font la différence, mais c’est surtout la capacité à livrer “prêt à poser” (plans à jour, perçages justes, documentation) qui fluidifie le chantier.



Ce que regardent vraiment les donneurs d’ordres


Les acheteurs parlent moins de “prix” que de risque évité : le risque d’un retard chantier, d’un non-conforme sur site, d’une reprise coûteuse. Les fabricants crédibles sont ceux qui transforment une demande parfois floue en chemin critique clair, avec des points d’arrêt utiles : revue de plans, verrouillage des interfaces, FAT si besoin, puis mise en service sans surprises. Ce professionnalisme s’appuie sur des ateliers capables de passer du prototype à la petite série, de l’acier à l’inox, et sur une capacité de coordination qui dépasse l’atelier (BE, achats, logistique, pose, SAV).



Un ancrage marnais, une carte à jouer


Dans la Marne et le Grand Est, la filière 25.11Z “fabrication de structures métalliques” pèse et recrute. Les entreprises historiques, capitalisées, y affichent des bilans solides et un savoir-faire reconnu — chaudronnerie, tuyauterie à façon, gaines, bacs, trémies, équipements spéciaux. Cet ancrage territorial est un atout… à condition de tenir la promesse face à des clients eux-mêmes sous contraintes de délais et de conformité.



En bout de chaîne, tout se joue sur l’exécution


Le marché ne réclame pas des discours. Il réclame des livrables justes, montés à la date dite, avec le papier qui va avec. Dans les métiers métal, la réputation se construit chaque semaine : un raccord qui tombe juste, une trémie qui s’insère sans reprise, un bac conforme du premier coup. La différence n’est pas spectaculaire, mais elle est décisive.

 


Pour passer de l’intention à l’exécution


Si ces sujets font écho à vos priorités, j’interviens en management à temps partagé (à partir de 1/2 journée par semaine) aux côtés de vos équipes pour tenir le fil opérationnel entre BE, achats, atelier, logistique et pose. Mon rôle n’est pas de faire votre métier à votre place, mais de mettre du rythme et de la clarté : feuille de route 4–6 semaines, rituel hebdomadaire de 30 minutes, suivi des jalons et des dépendances, versionning des plans et diffusion, coordination fournisseurs/sous-traitants, préparation des revues de plans et des réunions FAT/SAT (agenda, check-lists, PV d’actions), consolidation des pièces et preuves de conformité fournies par vos experts (CE/ICPE/contact alimentaire), mise en forme des dossiers clients (DOE, notices, certificats) et sécurisation des dates jusqu’à la mise en service.


 

Références de cet article

  • Insee. “En mai 2025, la production manufacturière baisse…”, 4 juill. 2025 ; “En juin 2025, la production rebondit…”, 5 août 2025. Insee+1

  • Légifrance. Arrêté du 24 avril 2017 – prescriptions générales : capacité de rétention pour liquides polluants. Légifrance

  • Entreprises.gouv / EUR-Lex. Matériaux au contact des denrées alimentaires ; Règlement (CE) 1935/2004. Direction générale des Entreprises+1

  • PV Magazine / Enedis. Record 2024 de raccordements photovoltaïques en France ; dynamique autoconsommation 2025. pv magazine France


 

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