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Maintenance industrielle : où se joue la différence en 2025

  • Photo du rédacteur: Elodie Colin-Petit
    Elodie Colin-Petit
  • 21 sept.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 3 oct.

Le coût caché bien réel


Entre inflation des coûts, pression réglementaire et fenêtres d’arrêt serrées, la maintenance industrielle se gagne moins au devis qu’à l’exécution. Chaque optimisation de séquence, de conformité et de coordination pèse sur la disponibilité des unités et sur la marge. La question n’est plus "qui sait faire ?", mais qui tient le tempo sans rupture ni reprise.

 

 

Une pression économique invisible, mais omniprésente

 

La corrosion résume l’enjeu : 2 500 Mds $ par an, soit 3,4 % du PIB mondial (NACE, IMPACT). Autrement dit, la moindre heure gagnée en préparation, application ou inspection a un effet multiplicateur sur la performance globale d’un site.

 

 

Les arrêts techniques : une course contre la montre

 

Les arrêts programmés concentrent en quelques jours des mois d’anticipation. Exemple public : Grand Arrêt 2022 à Feyzin, ≈ 470 000 heures mobilisées pour ≈ 63 M€. Dans ces fenêtres étroites, l’interface entre accès, travaux, contrôles et remise sous charge fait la différence entre chantier tenu et dérive.

 

 

La sécurité ne ralentit pas, elle cadence

 

Échafaudages, coactivités, zones à risques : la conformité n’est pas un frein, c’est un cadenceur. Intégrée en amont (R4323‑69 pour les échafaudages ; R4512‑6 et s. pour le plan de prévention), elle évite les blocages de dernière minute et sécurise le planning.

 

 

Le levier 2025 : l’interface

 

Transformer un DCE parfois lacunaire en chemin critique lisible, verrouiller les dépendances avant terrain, positionner des points d’arrêt utiles, documenter sans freiner : la valeur se crée à l’interface BE–achats–chantier–HSE–inspection–client. La préférence ne se gagne plus sur le prix jour, mais sur les risques évités.

 

 

Du projet à la preuve : livrer prêt pour l’audit

 

Plans à jour, certificats, PV, traçabilité photo : un dossier final propre accélère la réception, évite les litiges et soutient le redémarrage. C’est la preuve d’exécution qui clôt vraiment le chantier.

 


En bref


Le marché n’attend pas seulement des heures‑homme, mais une promesse tenue : capacité disponible au bon moment, intégrité des lots, documentation claire, et un rythme d’exécution qui absorbe les aléas. Dans ce contexte, l’avantage n’est pas qu’ingénierie ; c’est coordination. C’est là, discret mais décisif, que se gagne le prochain appel d’offres.

 

Passer de l’intention à l’exécution


Si ces enjeux font écho à vos priorités, j’interviens en temps partagé (à partir de ½ journée par semaine) pour tenir les jalons BE–commerce–chantier, sécuriser les dates et débloquer ce qui coince, sans alourdir la structure.


Un échange de 30 min suffit à cadrer un démarrage très concret.


 

Références

 

NACE International, The IMPACT Study (2016) — coût global de la corrosion (~2,5 T$ ≈ 3,4 % du PIB).

 

TotalEnergies, Grand Arrêt Feyzin 2022 — ~470 000 h, ~63 M€ (chiffres publics).

 

Code du travail : R4323‑69 (échafaudages) ; R4512‑6 et s. (plan de prévention).

 

INRS : fiches pratiques sécurité chantier & échafaudages.


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