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Faut-il miser sur l’export pour booster la valeur de votre entreprise ?

  • Photo du rédacteur: Elodie Colin-Petit
    Elodie Colin-Petit
  • 2 juin
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 3 oct.

Lorsqu’un dirigeant de PME ou PMI cherche à renforcer la valeur de son entreprise, que ce soit en vue d’une cession, d’une transmission ou tout simplement pour sécuriser sa croissance, la question de l’export finit souvent par émerger. Mais faut-il vraiment se lancer ? Est-ce accessible quand on n’a jamais exporté ? Et surtout, comment structurer une démarche qui crée réellement de la valeur, sans mettre en risque l’entreprise ?



L’export : un levier de valorisation à condition d’être structuré

Un développement export bien mené peut :

  • Diversifier les sources de chiffre d’affaires

  • Lisser les cycles économiques locaux

  • Réduire la dépendance vis-à-vis de quelques clients français

  • Positionner l’entreprise sur des marchés à plus forte valeur ajoutée

  • Rassurer des investisseurs en démontrant une capacité à franchir des paliers de développement


Mais l’export mal préparé peut aussi générer des surcoûts, des tensions organisationnelles et des erreurs commerciales coûteuses.



Pourquoi certaines PME/PMI hésitent à franchir le pas

Plusieurs freins légitimes existent :

  • Manque de réseau et de contacts à l’étranger

  • Méconnaissance des aspects réglementaires et logistiques

  • Peur des impayés ou des risques financiers

  • Ressources internes limitées (langue, compétences export, suivi SAV)

  • Difficulté à identifier les marchés les plus pertinents


Ces obstacles sont réels, mais ils ne doivent pas devenir des blocages définitifs.



Structurer son développement export étape par étape

Un développement export réussi ne s’improvise pas. Il repose sur quelques fondamentaux simples :

Étape

Objectif

Sélection des marchés

Choisir 1 à 2 pays cibles selon la taille de l’entreprise, les volumes et les barrières d’entrée

Analyse des circuits de distribution

Identifier les partenaires ou canaux adaptés (agents, distributeurs, filiales, ventes directes)

Adaptation de l’offre

Vérifier la compatibilité des produits et services avec les attentes locales

Organisation interne

Former et outiller les équipes (langues, process, service client, logistique)

Sécurisation contractuelle

Anticiper les règles commerciales et les protections juridiques

Financements export

Mobiliser les aides publiques, les garanties et les dispositifs d’accompagnement

Pilotage et suivi

Mettre en place des indicateurs spécifiques pour mesurer la performance export


Un signal fort pour les investisseurs et les repreneurs

Une activité export bien démarrée, même encore modeste, envoie des signaux très positifs :

  • Capacité de projection à l’international

  • Savoir-faire organisationnel

  • Potentiel de croissance non encore exploité à 100 %

  • Image de dynamisme et de maturité


Un repreneur cherchera souvent à capitaliser sur cette base exportable pour poursuivre le développement après la reprise.



Quiz d’auto-diagnostic : votre PME/PMI est-elle prête pour l’export ?

Affirmation

Oui / Non

1. J’ai déjà identifié des marchés étrangers où mes produits pourraient être compétitifs.


2. Je connais les circuits de distribution potentiels sur ces marchés (distributeurs, agents, ventes directes).


3. Mon organisation interne peut aujourd’hui absorber des commandes export sans déséquilibrer l’activité France.


4. J’ai vérifié la conformité réglementaire de mes produits pour les marchés ciblés.


5. Les contrats commerciaux à l’international sont sécurisés juridiquement (conditions de paiement, livraisons, SAV).


6. Mon équipe dispose de compétences linguistiques suffisantes pour démarrer les premiers échanges commerciaux.


7. J’ai identifié les soutiens financiers et dispositifs publics pouvant accompagner mon développement export.


8. Un plan de trésorerie spécifique a été établi pour anticiper les besoins liés à l’export (délais de paiement, douanes, assurances).


9. Les outils de reporting permettent de suivre séparément la performance France et Export.


10. Un plan de montée en charge progressive est formalisé, avec des étapes claires sur 12 à 24 mois.


Lecture rapide des résultats :

  • Moins de 4 « Non » : les bases sont solides pour initier ou accélérer un développement export.

  • Entre 4 et 7 « Non » : des points clés restent à sécuriser avant d’engager des démarches concrètes.

  • 8 « Non » ou plus : un travail de cadrage est nécessaire pour éviter les risques et maximiser les chances de réussite.

 


En résumé

L’export est un vrai levier de création de valeur, même pour une PME/PMI qui n’a jamais franchi le cap. Mieux vaut démarrer progressivement, sur un nombre limité de marchés bien ciblés, avec une démarche structurée. C’est un chantier qui se prépare, souvent plus accessible qu’il n’y paraît dès lors qu’il est bien accompagné.



Envie d’y voir clair sur vos priorités immédiates ?

C’est le type d’accompagnement que je réalise chez Renfort Dirigeants. Un simple échange permet souvent d’identifier rapidement les premières actions concrètes.

 

 
 
 

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