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Et si vous étiez votre propre frein à la croissance ?

  • Photo du rédacteur: Elodie Colin-Petit
    Elodie Colin-Petit
  • 29 mai
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 3 oct.

Dans beaucoup de PME et PMI, le premier frein à la croissance n’est pas le marché, ni les concurrents, ni même les ressources.Le frein est parfois plus simple, plus discret… et beaucoup plus proche : le dirigeant lui-même. C’est une réalité souvent tue, par pudeur ou par loyauté vis-à-vis de son propre parcours. Parlons-en franchement.


Le piège de l’homme-orchestre

Dans une PME/PMI, le dirigeant est souvent partout : technique, commercial, RH, financier, parfois même production.

Ce modèle a fonctionné pour porter l’entreprise jusque-là. Mais quand l’activité grandit, ce fonctionnement atteint ses limites :

  • Trop de décisions à prendre au quotidien

  • Des dossiers sensibles qui s’accumulent

  • Des projets stratégiques qui restent au fond du tiroir


À force de tout gérer soi-même, on devient sans le vouloir un goulot d’étranglement pour son propre développement.



Le faux confort de la maîtrise totale

Beaucoup de dirigeants industriels ont construit leur réussite sur leur expertise métier.Ils maîtrisent les process, connaissent les clients, gèrent les achats, valident les devis.

Mais cette maîtrise, légitime au départ, finit parfois par bloquer la structuration de l’entreprise :

  • Pas de procédures clairement écrites

  • Peu de délégation sur les négociations clés

  • Des équipes qui n’osent pas toujours prendre le relais


L’entreprise reste performante mais vulnérable.



L’isolement progressif

Dans une PME/PMI, le dirigeant est souvent seul face aux grands choix stratégiques.Qui pour challenger une orientation commerciale ?Qui pour prendre du recul sur un investissement industriel ?Qui pour poser les bonnes questions sur la solidité des marges ou la qualité du pipe commercial ? Cet isolement complique les arbitrages. On hésite, on temporise. Parfois, on subit.



La difficulté à organiser la suite

Organiser la montée en puissance de l’entreprise suppose :

  • De bâtir des outils de pilotage simples et partagés

  • De transmettre progressivement les responsabilités

  • De clarifier les rôles et les règles de fonctionnement


Beaucoup de dirigeants savent qu’ils devraient le faire. Mais par manque de temps, de bande passante ou d’accompagnement, ces sujets restent en suspens.



Pourquoi un renfort externe change la donne

Un œil extérieur n’est pas là pour "faire à la place".Il vient aider à :

  • Mettre à plat l’organisation actuelle

  • Identifier les points de blocage concrets

  • Structurer des outils adaptés à votre taille et à votre réalité industrielle

  • Accompagner la montée en compétences de l’équipe

  • Sécuriser votre trajectoire avant d’aller chercher plus de croissance


Le dirigeant reste le pilote. Le renfort apporte la méthode, le recul et la progressivité.



Quiz : faites le point sur votre situation

Pour chaque affirmation, répondez Oui ou Non :

Affirmation

Oui / Non

1. Je reste le principal interlocuteur des clients clés et des donneurs d’ordre.


2. Les marges de l’entreprise sont suivies dans un tableau de bord à jour et partagé avec les équipes.


3. Mes chefs d’équipe ou responsables d’atelier sont pleinement autonomes sur la gestion opérationnelle courante.


4. Les règles de prix, remises et conditions commerciales sont formalisées et respectées par tous.


5. Je dégage chaque mois du temps pour réfléchir aux projets de développement (et pas seulement aux urgences).


6. Les décisions d’investissement sont prises selon un plan structuré, et non au fil des opportunités.


7. Mes équipes savent gérer les urgences sans me solliciter systématiquement.


8. J’ai formalisé les postes-clés pour anticiper les départs ou absences.


9. Je suis entouré de personnes capables de me challenger en toute indépendance.


10. Je sens que l’organisation pourrait tourner sans moi quelques semaines si besoin.


Lecture des résultats :

  • Moins de 4 « Non » : votre PME/PMI est déjà bien structurée. La croissance est pilotable.

  • Entre 4 et 7 « Non » : certaines fragilités peuvent ralentir la dynamique. Un appui extérieur ciblé peut sécuriser les fondations avant d’accélérer.

  • 8 « Non » ou plus : l’organisation dépend encore fortement de vous. Il devient important de structurer et de déléguer pour sécuriser la pérennité.


En résumé :

Dans beaucoup de PME/PMI, le dirigeant est à la fois le moteur et le frein.Savoir s’entourer au bon moment, ce n’est pas perdre le contrôle : c’est sécuriser l’avenir de l’entreprise.


Envie d’y voir clair sur vos priorités immédiates ?

C’est le type d’accompagnement que je réalise chez Renfort Dirigeants. Un simple échange permet souvent d’identifier rapidement les premières actions concrètes.


 
 
 

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